Ben voila un petit rp de mon histoire mais fais par un ami car le rp est un truc que j'apprécie beaucoup mais..c'est trop complexe mdrr
Bref passons à l'histoire les enfants
Mon véritable nom est Kenshin, mais bien d'autres me furent donnés. J'écris ces quelques lignes sans grand talent car là n'est pas mon métier.
Je suis un samouraï. Un ronin plus précisément. Je n'ai pas eu de maître d'arme, et je n'ai pas de maître.
Si j'écris ceci, c'est dans le but de vous expliquer ce qu'est un Samouraï. Nous ne sommes pas tous des pilleurs.
Ha... Laissez moi vous raconter mon histoire.
Selon la tradition, les Samouraï le sont de père en fils. Comme celle de bien d'autres samouraï, mon enfance laisse peu de place a la tendresse, si bien qu'avant même d'avoir vêtu mon premier pantalon, on m'éloigna de ma mère autant que possible dans le but de m'éviter ses tendres contacts.
Très vite, on m'apprit a réprimer tout élan de tendresse, cette affection qui caractérise les enfants, mon père me l'ôta prestement.
Tout plaisir inutile fut aussi rapidement proscrit, de même pour le confort. Ainsi, dès le moment où je put parler, on m'apprit à considérer le devoir comme le seul guide de mon existence, le contrôle de soi comme la première règle de conduite, la souffrance et la mort comme des accidents sans importance de point de vue individuel.
Mon père m'imposa des impératifs encore plus contraignants. Je devais rester impassible, sauf quand nous étions dans notre demeure, et même là, il n'était pas question de franche camaraderie et encore moins d'affection.
On m'habitua vite a la vue du sang, me forçant a regarder les exécutions.
Sans montrer d'émotions. Sous peine d'être battu.
Des épreuves encore plus pénibles pouvaient être imposées, même aux enfants en bas âge.
A titre d'exemple, on nous contraignait à se rendre seuls, à minuit, sur les lieux du supplice, et à en rapporter la tête d'un des condamnés pour preuve de notre courage.
La peur est méprisable. Celle des vivants comme celle des morts. Chaque futur samouraï doit apprendre à se prémunir contre toutes les peurs. Dans toutes ces épreuves, le plus parfait stoïcisme est exigé.
Et nous ne pouvions point nous vanter d'accomplir ces terribles épreuves sans être battus.
Plus je grandissais, plus mes loisirs se résumaient a mon entraînement. Mes parents n'avaient pas de domestiques, je m'entraînais donc avec Père.
Les repas étaient copieux, mais affreusement mauvais.
Je m'entraînais l'été, le printemps et l'automne. J'étudiais la philosophie bouddhique l'hiver.
Le principe des cinq éléments. La voie du samouraï, le respect de mes ancêtres et la recherche de la perfection. A 10 ans, je savais tuer un homme avec l'épée qui pendait a ma ceinture. Croyez moi si je vous dis qu'aucun enfant samouraï ne considère son katana comme un jouet.
Les contraintes établies par mon père diminuèrent petit a petit pour finalement, à mes 18 ans, devenir inexistantes. Chaque faute commise par le samouraï reste néanmoins sanctionnée. Pas par ses parents, mais par lui même. Nous avons un code de l'honneur.
Je redoutais la simple pensée, la lueur d'imagination ou je me voyais enfreindre ce code. Je le redoute encore, bien plus que je ne redoute la mort elle même.